𝐈𝐦𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭
Qui est contenu dans un être et résulte de la nature même de cet être.
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞
Il y a déjà dans toute sensibilité humaine une immanence de la raison. Maurice Blondel
Qui découle naturellement des actes accomplis, qui frappe le coupable sans l’intervention d’un autre (en justice).
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥e
La justice immanente est rarement imminente. Pierre Dac
𝐒𝐲𝐧𝐨𝐧𝐲𝐦𝐞𝐬 : inhérent, intrinsèque
Résumé : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire (1857)
Au XIXe siècle, un monde nouveau envahit le champ littéraire, certains motifs se hissant pour la première fois au rang de sujets dignes d’intérêt. La ville, la province, le peuple ne sont plus cantonnés au registre comique, les progrès de la Science aux manuels et aux essais des savants. L’individu s’affirme, en réaction à une évolution économique et sociale qui le dépasse ou l’écrase. « Le culte du moi » est de tous les genres littéraires. Le pessimisme se lit dans les œuvres des écrivains qui refusent de se conformer à l’ordre établi. Ils ont le sentiment d’être incompris et se sentent coupés du monde, malgré l’espoir suscité par les progrès collectifs. Ce mal de vivre ou « mal du siècle », chanté par Chateaubriand et les Romantiques comme Musset et Nerval, se prolonge avec le spleen de Baudelaire et, à la fin du siècle, chez les décadents et les symbolistes. Les romans réalistes n’y échappent pas non plus. Ainsi les courants littéraires s’entremêlent-ils plus qu’ils ne se succèdent, donnant lieu à des échanges féconds entre les écrivains. À ce titre, Baudelaire peut être considéré comme le poète capital, à la charnière du siècle comme des mouvements, romantique, réaliste, parnassien, décadent et symboliste.
Le 4 février 1857, Baudelaire remet son manuscrit à l’éditeur Auguste Poulet-Malassis associé à son beau-frère Eugène De Broise. Il y a là cent poèmes, le concentré de l’expérience poétique accumulée par l’auteur sur quinze années. La première publication, le sonnet À une dame créole, date de 1845 dans la revue L’Artiste. En octobre de la même année, le livre a été annoncé sous le titre Les Lesbiennes. Puis en novembre 1848, sous le titre Les Limbes. C’est finalement sous le titre des Fleurs du mal que paraissent en 1855, dans La Revue des Deux Mondes, dix-huit poèmes. De même que neuf autres poèmes, seront publiés en avril 1957 dans la Revue française. Le recueil définitif paraîtra le 23 juin 1857, après trois longs mois que Baudelaire consacre aux révisions sur épreuves. Le premier tirage (quelque 1000 exemplaires imprimés à Alençon) est mis en vente au prix de trois francs.
Les Fleurs du mal, connaissent un accueil mitigé, quand la presse ne se déchaîne pas pour en dénoncer l’immoralité. Le Figaro, en pointant du doigt les pièces les plus condamnables de l’ouvrage, parle de « monstruosités », si bien que le Parquet ordonne la saisie des exemplaires. Baudelaire et ses éditeurs sont poursuivis.
L’homme qui se présente le 20 août 1857, à l’audience de la 6e Chambre criminelle du tribunal correctionnel de Paris – celle des escrocs, des souteneurs et des prostituées – est un poète de trente-six ans, apprécié et reconnu de ses pairs, qui traine une réputation quelque peu sulfureuse. Déjà, en 1852, un journaliste du Journal pour rire avait cerné le personnage : « Charles Baudelaire, jeune poète nerveux, bilieux, irritable et irritant, et souvent complètement désagréable dans sa vie privée. Très réaliste sous des allures paradoxales, il a dans sa forme tout le style et la sévérité antiques, et des quelques rares esprits qui marchent par ces temps dans la solitude du moi, il est, je pense, le meilleur et le plus sûr de sa route. Très difficile à éditer d’ailleurs, parce qu’il appelle dans ses vers le bon Dieu imbécile, Baudelaire a publié sur le Salon de 1846 un livre aussi remarquable que les articles les mieux réussis de Diderot. »
D’une naïve bonne foi, Baudelaire s’imagine s’en sortir d’un non-lieu. Ses amis et connaissances, et pas des moindres, se sont mobilisé : certains publiant des articles élogieux, d’autres faisant jouer leurs relations. Mais c’était sans compter avec le rigorisme du Second Empire, porté par son moralisme intransigeant et son goût douteux pour l’art pompier et la littérature édifiante, ainsi qu’une censure omniprésente qui ne dit pas son nom. Le soir même, à l’issue du procès, qui n’a duré que quelques heures Baudelaire et ses éditeurs sont condamnés pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Baudelaire doit s’acquitter d’une amende tandis que six poèmes sont retirés du recueil. Pour comble, le poète, qui s’attendait à une « réparation d’honneur », est privé de ses droits civiques.
Baudelaire sort brisé par le verdict, qui redouble la condamnation familiale. Le sentiment d’injustice qu’il éprouve ne le quittera plus. Comment peut-il en être autrement ? Dans ce siècle où priment les valeurs bourgeoises, l’exercice de la poésie est considéré comme un violon d’Ingres. François Malherbe, pour qui « le poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles », le déplorait déjà, trois siècles auparavant. Tout au plus taquine-t-on la muse, « à ses heures perdues », selon l’expression consacrée par Léon Bloy. Mais quand sonne l’heure des affaires, toutes ces « couillonnades », telles que les nomme par dérision le pamphlétaire, doivent être mises au rencard, sous peine pour le récalcitrant de passer pour un tire-au-flanc.Baudelaire sort brisé par le verdict, qui redouble la condamnation familiale. Le sentiment d’injustice qu’il éprouve ne le quittera plus. Comment peut-il en être autrement ? Dans ce siècle où priment les valeurs bourgeoises, l’exercice de la poésie est considéré comme un violon d’Ingres. François Malherbe, pour qui « le poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles », le déplorait déjà, trois siècles auparavant. Tout au plus taquine-t-on la muse, « à ses heures perdues », selon l’expression consacrée par Léon Bloy. Mais quand sonne l’heure des affaires, toutes ces « couillonnades », telles que les nomme par dérision le pamphlétaire, doivent être mises au rencard, sous peine pour le récalcitrant de passer pour un tire-au-flanc.
En 1857, au moment du procès, et donc de la parution des Fleurs du mal, Charles Baudelaire n’est pas le poète maudit que l’on présente à tort. Certes, il mène une vie de bohème, parfois excentrique, est en rupture avec sa famille bourgeoise, a dilapidé une bonne partie de son héritage, une fortune, au point d’être sous tutelle, alternant luxe puis pauvreté, il est couvert de dettes, a le goût des prostituées qui pour certaines deviennent ses compagnes… Mais il est critique d’art, domaine dans lequel il s’est imposé comme un des maîtres du genre. Il est aussi le traducteur de l’œuvre d’Edgar Allan Poe, qu’il salue comme un esprit frère du sien. Il est enfin très entouré, apprécié de ses amis écrivains, protégé même. Parallèlement, il a publié dans différents journaux plusieurs des poèmes qui figurent dans le recueil coupable.
La censure oblige donc Baudelaire à réaménager son œuvre. Ainsi, en 1861, la structure du recueil sera-t-elle remaniée et enrichie d’une trentaine de poèmes. Composé de six parties, il est traversé par les thèmes principaux qui laissent deviner les espérances déçues et les défaillances morbides du poète (« Spleen et Idéal » ; « Tableaux Parisiens » ; « Le vin » ; « Les Fleurs du mal » ; « Révolte » et « La mort »). Ces textes, largement autobiographique, Baudelaire les a vécu dans sa chair, au plus profond de son être. Son lyrisme cherche sans cesse à se démarquer du Romantisme qui a bercé sa jeunesse. Avant tout, il s’agit pour lui « d’extraire la beauté du Mal » des « provinces les plus fleuries de l’art poétique » foulées par ses prédécesseurs. À l’instar de Théophile Gautier, le « poète impeccable » à qui sont dédicacées Les Fleurs du mal, l’art n’a d’autre téléologie que lui-même, le beau et l’utile ne font pas bon ménage : « La poésie ne peut pas, sous peine de mort ou de déchéance, s’assimiler à la science ou à la morale ; elle n’a pas la vérité pour objet, elle n’a qu’Elle-même. » Ainsi, des thèmes modernes sont sertis dans des formes anciennes comme le sonnet, selon l’idée que « l’irrégularité, c’est-à-dire l’inattendu, la surprise, l’étonnement sont une partie essentielle et la caractéristique du Beau ». Hanté par l’Idéal, symbolisé par l’ailleurs, le poète n’échappe pourtant pas à l’ennui. Le spleen envahit tout son être et le plonge dans une mélancolie saturée d’images mortifères. L’amour, clé de voûte du recueil, obéit aux mêmes postulations contradictoires. La passion sensuelle, incarnée par la ténébreuse Jeanne Duval se dispute l’amour spiritualisé, en la personne de Madame Sabatier, sans que jamais le poète n’atteigne la félicité. La mort devient alors la dernière espérance du spleenétique qui ne s’accommode pas de la médiocrité d’ici-bas, où les poètes sont traités comme des malfrats.
Baudelaire, né trop jeune dans un siècle trop vieux, a mené une vie à contre-courant des valeurs en cours. Il incarne à tout jamais le poète écorché vif, voué aux gémonies par ses contemporains, acclamé par ses successeurs : « Le vrai Dieu » selon Rimbaud, « le premier surréaliste » pour Breton ou encore « le plus important des poètes » aux yeux de Valéry. Janus de la poésie du XIXe siècle, dernier classique et premier moderne, il inaugure une nouvelle ère poétique, auquel ce procès, loin de le détruire, prend valeur de sacre. Et finalement, Les Fleurs du mal sont devenues un des plus grands classiques de la littérature
Baudelaire n’a été « réhabilité » qu’en… 1949. Il faudra en effet cent ans pour que l’institution judiciaire mesure l’étendue du génie de Baudelaire, et qu’une loi du 25 septembre 1946 institue un nouveau cas de pourvoi en révision sur ordre du garde des Sceaux et ouvert à la seule Société des gens de lettres. Elle offre la possibilité de réviser les jugements ayant condamné un écrivain pour outrage aux bonnes mœurs commis par la voie du livre, partant de l’idée que l’appréhension par le public des écrivains évolue au gré du temps, et qu’il convient alors d’adapter le judiciaire au littéraire. C’est ainsi que le 31 mai 1949 la chambre criminelle de la cour de Cassation rendit un arrêt d’annulation du jugement de 1857, considérant que les poèmes « ne renferment aucun terme obscène ou même grossier ». Depuis, les six poèmes censurés peuvent être légalement publiés.
Cheikh Anta Diop
Cheikh Anta Diop est né le 29 décembre 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, région de Diourbel (Sénégal). Sa famille est d’origine artistocratique wolof. À l’âge de 23 ans, il part pour Paris afin d’étudier la physique et la chimie mais se tourne aussi vers l’histoire et les sciences sociales. Il suit en particulier les cours de Gaston Bachelard et de Frédéric Joliot-Curie[5]. Il adopte un point de vue spécifiquement africain face à la vision de certains auteurs de l’époque selon laquelle les Africains sont des peuples sans passé.
En 1951, Diop prépare sous la direction de Marcel Griaule une thèse de doctorat à l’Université de Paris, dans laquelle il affirme que l’Égypte antique était peuplée d’Africains noirs[6], et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l’Afrique de l’Ouest. Il ne parvient pas dans un premier temps à réunir un jury mais, d’après Doué Gnonsoa, sa thèse rencontre un « grand écho » sous la forme d’un livre, Nations nègres et culture, publié en 1954[7]. Il obtiendra finalement son doctorat en 1960. Il poursuit dans le même temps une spécialisation en physique nucléaire au laboratoire de chimie nucléaire du Collège de France. Diop met à profit sa formation pluridisciplinaire pour combiner plusieurs méthodes d’approche.
Il s’appuie sur des citations d’auteurs anciens comme Hérodote[8] et Strabon pour illustrer sa théorie selon laquelle les Égyptiens anciens présentaient les mêmes traits physiques que les Africains noirs d’aujourd’hui (couleur de la peau, texture des cheveux, forme du nez et des lèvres). Son interprétation de données d’ordre anthropologique (comme le rôle du matriarcat) et archéologique l’amène à conclure que la culture égyptienne est une culture nègre. Sur le plan linguistique, il considère en particulier que le wolof, parlé aujourd’hui en Afrique occidentale, est phonétiquement apparenté à la langue égyptienne antique.
Lorsqu’il obtient son doctorat ès lettres en 1960, avec mention honorable[9], il revient au Sénégal enseigner comme maître de conférences à l’université de Dakar (depuis rebaptisée université Cheikh-Anta-Diop, UCAD)[10]. Il y obtiendra en 1981 le titre de professeur. Mais dès 1966, il crée au sein de cette université de Dakar le premier laboratoire africain de datation des fossiles archéologiques au radiocarbone[7], en collaboration avec celui du Commissariat français à l’énergie atomique (CEA) de Gif-sur-Yvette. Il y effectue des tests de mélanine sur des échantillons de peau de momies égyptiennes, dont l’interprétation permettrait, selon Diop, de confirmer les récits des auteurs grecs anciens sur la mélanodermie des anciens Égyptiens[11].
Dans les années 1970, Diop participe au comité scientifique international qui dirige, dans le cadre de l’UNESCO, l’élaboration de l’Histoire générale de l’Afrique (HGA), un projet éditorial ambitieux qui comptera huit volumes. Pour la rédaction de cet ouvrage, il participe en 1974 au Colloque international du Caire où il confronte les méthodes et résultats de ses recherches avec ceux des principaux spécialistes mondiaux. À la suite de ce colloque international, Diop rédige un chapitre sur « L’origine des anciens Égyptiens », et G. Mokhtar, professeur à l’université du Caire rédige le chapitre sur « L’Égypte pharaonique ». À la suite du chapitre 1, est publié un compte-rendu des débats lors du colloque[12] qui mentionne l’accord des spécialistes — à l’exception de l’un d’entre eux — sur les éléments apportés par Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga au sujet du peuplement de l’Égypte ancienne. Cependant, il est précisé que « de nombreuses objections ont été faites aux propositions du professeur Diop ; elles révèlent l’étendue d’un désaccord qui est demeuré profond ». Si, pour le professeur Jean Vercoutter, « l’Égypte était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser », la communauté scientifique reste néanmoins partagée sur la nature du peuplement de l’Égypte ancienne[13].
Par ailleurs, dès 1947, Diop s’est engagé politiquement en faveur de l’indépendance des pays africains et de la constitution d’un État fédéral en Afrique. « Jusqu’en 1960, il lutte pour l’indépendance de l’Afrique et du Sénégal et contribue à la politisation de nombreux intellectuels africains en France. Entre 1950 et 1953, il est secrétaire général des étudiants du Rassemblement démocratique africain (RDA)[14] et dénonce très tôt, à travers un article paru dans La Voix de l’Afrique noire, l’Union française, qui, « quel que soit l’angle sous lequel on l’envisage, apparaît comme défavorable aux intérêts des Africains ». Poursuivant la lutte sur un plan plus culturel, il participe aux différents congrès des artistes et écrivains noirs et, en 1960, il publie ce qui va devenir sa plate-forme politique : Les fondements économiques et culturels d’un futur État fédéral en Afrique noire »
Selon Doué Gnonsoa, Diop sera l’un des principaux instigateurs de la démocratisation du débat politique au Sénégal, où il animera l’opposition institutionnelle au régime de Léopold Sédar Senghor, à travers la création de partis politiques (le FNS en 1961, le RND en 1976), d’un journal d’opposition (Siggi, renommé par la suite Taxaw) et d’un syndicat de paysans. Sa confrontation, au Sénégal, avec le chantre de la négritude serait l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus marquants de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire[16].
Cheikh Anta Diop meurt dans son sommeil à Dakar, le 7 février 1986. Avec Théophile Obenga et Asante Kete Molefe, il est considéré comme l’un des inspirateurs du courant épistémologique de l’afrocentricité. En 1966, lors du premier Festival mondial des arts nègres de Dakar, Diop a été distingué comme « l’auteur africain qui a exercé le plus d’influence sur le xxe siècle ».
Le 8 février 2008, le ministre de la Culture du Sénégal Mame Biram Diouf inaugure un mausolée perpétuant la mémoire du chercheur à Thieytou, son village natal où il repose[18]. Ce mausolée figure sur la liste des sites et monuments classés du Sénégal[19].
L’université de Dakar porte le nom d’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) depuis mars 1987.
Œuvres
Nations nègres et culture : de l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui, 1954, (ISBN 2708706888).
L’Unité culturelle de l’Afrique noire, 1959, (ISBN 2708704060)
L’Antiquité africaine par l’image, Paris, Présence africaine (ISBN 2708706594).
L’Afrique noire précoloniale. Étude comparée des systèmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique noire de l’Antiquité à la formation des États modernes (ISBN 2708704796).
Les Fondements culturels, techniques et industriels d’un futur État fédéral d’Afrique noire, 1960 ; réédité par Présence africaine sous le titre Les fondements économiques et culturels d’un État fédéral d’Afrique Noire, 2000, (ISBN 2708705350).
Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, 1967, (ISBN 2708705628).
Parenté génétique de l’égyptien pharaonique et des langues négro-africaines, Dakar-Abidjan, Nouvelles éditions africaines, 1977
Civilisation ou Barbarie, Paris, Présence africaine, 1981, (ISBN 2708703943).
Nouvelles recherches sur l’égyptien ancien et les langues africaines modernes, Paris, Présence africaine, 1988 (ouvrage posthume).
Mise en oeuvre programmé de confection des tenues scolaires
Un budget de 10 milliards est prévu pour la confection des tenues scolaires à la prochaine rentrée, renseigne une note du ministre de l’Education nationale. Mamadou Talla annonce ainsi la mise en oeuvre de la volonté du Chef de l’Etat de généraliser les tenues scolaires.
Lors du Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes, le Président Macky Sall avait décidé de généraliser les tenues scolaires dès la rentrée prochaine sur le préscolaire et l’élémentaire.
Le ministre de l’Education nationale annonce l’effectivité de la mesure à la prochaine rentrée scolaire. Mamadou Talla a adressé une note, le 3 août, au ministre de l’artisanat et à tous les inspecteurs généraux pour le choix des couleurs.
Passez un très bon week-end avec le café qui rapporte le savoir