Elle avait 19 ans , major de sa promotion, et elle a succombé à un terrible accident lors d’un exercice au saut en parachutisme, le mercredi 24 novembre 2021.
Certains se demandent certainement pourquoi des élèves médecins font du parachutisme. Tous les officiers sont formés au parachutisme, et c’est important pour les médecins car demain ils peuvent accompagner une troupe qui doit sauter sur le terrain.
Julie Elom Koudji doit avoir fait preuve de beaucoup de courage, car je connais beaucoup de jeunes qui trouvent des prétextes pour se défiler.
Sauter d’un aéronef qui vole a 400m n’a rien de naturel. Il faut du cran pour cela. Ce sont des vols opérationnels, avec ouverture automatique du parachute à la sortie de l’aéronef. Le parachutiste dispose d’une voile secondaire, sur le ventre, qu’on peut ouvrir en cas d’urgence. Une enquête est en cours pour élucider les causes d’un tel drame qui est rarissime en parachutisme opérationnel. Donc je ne rentrerai dans aucun détail technique.
J’ai exprimé aux forces armées toute ma compassion et j’ai demandé que soit transmis à la famille de la jeune fille ma solidarité dans ce drame. Je profite de cette opportunité pour exprimer une fois encore, à la famille, aux proches et amis de cette courageuse jeune fille toutes mes condoléances. On ne devrait pas mourir à 19 ans. Non. De vieux pécheurs comme nous autres pouvons partir (mais pas encore hein !) mais à 19 ans, on a encore la belle vie devant soi. Qu’elle repose en paix.
La féminisation de l’armée est une bonne chose, même si elle reste encore faible (11%). Cette jeune dame a poursuivi son engagement jusqu’au sacrifice suprême. Je suis emu mais particulièrement admiratif de son courage. Elle devrait être décorée à titre posthume, et je proposerai que L’ESSAL(école du service de santé des armées de Lomé) porte désormais son nom. C’est une héroïne.
Honorons nos morts, vivants.
#Gerry.