Des acteurs de l’éducation, dont le COSYDEP ont se sont rendu de l’infiltration de la politique et le syndicalisme dans le domaine de l’éducation, une situation inadmissible qui laisse planer des menaces sur la stabilité scolaire dans un contexte pré-électoral.
Les acteurs de la société civile « doivent continuer à être vigilants, prospectifs pour pouvoir alerter dans le sens de dire qu’il serait essentiel que l’on puisse bien traverser ce trimestre qui nous sépare des examens de fin d’année scolaire », a-t-il dit, en insistant sur les rapports à établir « entre la vie politique et la stabilité scolaire ».
« L’éducation doit aider à construire la paix, et de cette rencontre nous invitons les acteurs à prendre conscience qu’il y a une relation directe qui existe entre la stabilité de l’espace politique et celle de l’espace scolaire », a noté le modérateur du panel, l’ancien ministre de l’Education, Kalidou Diallo.
« Une politisation du système éducatif ne peut pas être acceptable, c’est-à-dire la politique politicienne dans le système scolaire », a-t-il dit, ajoutant que « les textes l’interdisent d’ailleurs ».
Des intervenants ont fait valoir que l’engagement politique de certains acteurs de l’éducation peut conduire parfois à des situations particulières, favorables ou défavorables à l’accomplissement des missions que l’institution scolaire attend d’eux.
Mamadou Diop Castro a retracé l’histoire syndicale dans le domaine de l’éducation, en faisant le constat que les élèves sont devenus à la fois des cibles et des acteurs politiques, une bonne majorité d’entre eux étant des primo votants.
« Ceux qui étaient en avant des combats étaient en majorité des enseignants. On se rappelle aussi des partis de gauche pour dire que les enseignants sont destinés à être très politiques dans le sens d’éclairer les communautés », a ajouté l’ancien secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN).