Si pour d’aucun, la transhumance est une pratique animalière empruntée dans le champ politique, pour d’autre, il s’agit d’une technique de remise en question des idéologies d’une entité à laquelle se départir devient une nécessité.
La transhumance pastorale
En fonction des saisons, les atouts de la terre se métamorphosent suivant divers plateaux aussi bien sur le plan de l’hydraulique que de la végétation.
Pour assurer l’alimentation de ses animaux, l’éleveur s’assure de faire déplacer ces derniers vers de nouvelles destinations. Il s’agit de la transhumance.
Autrement dit et en partant des séquences extraites du Larousse, la transhumance n’est autre que le déplacement saisonnier d’un troupeau en vue de rejoindre une zone où il pourra se nourrir.
La transhumance politique
Empruntée au vocabulaire pastoral, et transposée au cœur de la vie politique, elle tente de se redéfinir comme le comportement de fendre ou de dissoudre la volonté de d’appartenance d’un parti politique pour lequel on a jusque-là défendu l’idéologie pour migrer (transhumer) vers un autre pour des intérêts crypto-personnels.
Transhumance et Dissidence
À ne pas confondre avec la dissidence car dans cette pratique , l’acteur politique tente à imposer les bases de sa propre philosophie là où il est meneur ,avec une possibilité de le quitter pour mettre en place un autre parti ou de mener sa tragédie politique en solo sans appartenir à aucun des partis politiques en action.
Pour le nomade (transhumant) politique, c’est tout à fait l’opposé car il prend ses clics et ses clacs pour regagner un autre camp. Il devient sur le plan argumentaire , le combattant automatique de tout ce qu’il avait jusque-là défendu avec pertinence.
Quoi qu’il en soit , les appréciations des populations s’opposent à tout en vent sur cette pratique à l’épreuve de la tendance politique.
Le P’tit Koldois