Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMS) tire un bilan positif de l’année scolaire 2020-2021. Malgré les impacts de la covid-19, ces syndicalistes veulent entamer des actions de lutte pour exiger le respect des accords de 2018. Ils exigent aussi l’application des textes en matières d’inscriptions et la restauration de l’éducation des valeurs. Face à la presse ce vendredi, les enseignants ont décliné leur feuille de route.
Le plan de lutte
“Le SAEMS a dit clairement que pour l’année scolaire 2021-2022, nous allons décliner une feuille de route. (Elle) s’articule autour de trois axes prioritaires“, a fait savoir son Secrétaire général adjoint, El Hadji Malick Youm.
La colère
Ces enseignants exigent à l’Etat de respect le protocole d’accord. : “Nous allons engager une lutte syndicale d’envergure. Parce que le protocole d’accords a été signé il y a trois ans. Jusque-là, le gouvernement fait dans le louvoiement. Nous allons exiger l’apurement de tout ce qui est contenu dans ce protocole. Je vous le dis, c’est la seule alternative que le gouvernement nous donne. Pour dire vrai, depuis trois ans, il n’y a pas de progrès social au Sénégal pour les travailleurs. Il n’y a pas d’acquis sociaux. D’autant plus que le gouvernement se cache derrière l’alibi de cette pandémie pour remettre aux calendes grecques, la matérialisation des accords signés à la date du 30 avril 2018“, a rappelé le secrétaire général adjoint qui ajoute : “ce que les syndicats ne sont plus prêts à accepter. Parce que nous pensons que trop, c’est trop. Aujourd’hui, nous avons l’obligation de porter cette lutte au nom de tous les enseignants du Sénégal qui nous ont donnés ce mandat.”
Les exigences
Ainsi, le “SAEMSS décide d’engager dès le début de la présente année scolaire le bras de fer contre le gouvernement du Sénégal pour exiger la matérialisation de tous les accords signés avec le G 7″, a déclaré El Hadji Malick Youm.
Le SAEMSS dénonce, par ailleurs, les augmentations faramineuses notées sur les frais d’inscription dans la plupart des établissements ainsi que la recrudescence de la violence au sein de l’espace scolaire. Il exige l’application stricte des textes en matière d’inscription et la restauration de l’éducation aux valeurs et aux règles d’éthique et de discipline.